Economiser sur son assurance de crédit en 3 points

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Mis à jour le par Emilie

L’assurance de prêt immobilier représente jusqu’à 25% du coût total d’un crédit si le contrat est souscrit auprès de la banque prêteuse, avec un taux moyen d’assurance autour de 0,38%. Les emprunteurs ont pourtant une solution alternative pour payer moins cher l’assurance de prêt : privilégier la délégation d’assurance avant la signature de l’offre de crédit ou changer d’assurance en cours d’emprunt. Un choix qui peut vous faire économiser jusqu’à 15 000€ car les assureurs alternatifs proposent des taux jusqu’à quatre fois moins élevés que les banques.

Combien peut-on économiser sur son assurance de prêt ? Quelles sont les démarches pour trouver une assurance pas chère ? Hyperassur vous livre ses conseils pour faire des économies sur votre couverture.

Profiter de la loi Lemoine pour changer son assurance de prêt

Les conditions de résiliation se sont grandement assouplies en faveur de l’emprunteur depuis le 1er septembre 2022. La loi Lemoine rend en effet possible la substitution d’assurance à tout moment au cours de votre crédit immobilier. Vous pouvez ainsi choisir d’assurer votre prêt dans un établissement autre que celui qui vous a accordé l’emprunt, à condition que le nouveau contrat soit équivalent dans ses garanties au contrat de la banque.

Cette réforme de l’assurance emprunteur vous permet de négocier sereinement les conditions de votre prêt auprès de la banque, sans compromettre votre taux, avant de résilier le contrat d’assurance pour en choisir un autre moins cher quand vous le souhaitez.

Pour bénéficier de la loi Lemoine et faire des économies sur votre assurance de crédit, voici la marche à suivre :

  • comparez les contrats et souscrivez une offre aux garanties équivalentes ;
  • laissez votre nouvel assureur se charger de la résiliation de votre contrat : il prendra en compte le délai de préavis pour fixer une date d’effet suffisamment lointaine pour que vous n’ayez pas à régler deux cotisations en même temps ;
  • après acceptation de votre demande, l’établissement bancaire vous transmet un avenant au contrat afin de mettre à jour votre dossier.

Cette nouvelle loi est l’aboutissement d’un long travail visant à renforcer les droits des consommateurs, qu’il ne faut hésiter à solliciter pour réaliser des économies et regagner du pouvoir d’achat !

Les autres lois liées au changement d’assurance emprunteur

Le marché de l’assurance de prêt immobilier a commencé à s’ouvrir à la concurrence en 2010 : la loi Lagarde autorisait ainsi la délégation d’assurance avant l’octroi du crédit, à condition de respecter l’équivalence des garanties. Les banques se montraient néanmoins réticentes à accorder un prêt garanti par une autre assurance que celle de leur catalogue. Et dans le cas où elles acceptaient la demande de délégation, les conditions du crédit (notamment le taux d’intérêt) n’étaient plus aussi intéressantes qu’avant.

En 2014, la loi Hamon vient ajouter une couche législative supplémentaire en donnant la possibilité aux emprunteurs de changer de contrat d’assurance à tout moment au cours de la première année. Ainsi, dans les 12 mois qui suivent la souscription de leur crédit, les particuliers pouvaient chercher une couverture plus avantageuse, synonyme d’économies substantielles.

Toutefois, la loi Hamon n’est pas allée assez loin dans la précision de l’équivalence des garanties : certaines banques n’ont donc pas hésité à refuser des demandes de substitution d’assurance en invoquant cette raison (souvent de mauvaise foi). Il faudra alors attendre octobre 2015 pour que les banques soient tenues d’assortir tout nouveau prêt d’une notice d’équivalence appelée fiche standardisée d’information ou FSI.

Enfin, la loi Sapin II avec l’amendement Bourquin introduit en 2017 un droit de résiliation annuelle, pour permettre à l’emprunteur de changer de contrat à la date d’anniversaire du contrat.

A ce jour, la loi Lemoine de 2022 vient couronner les droits de l’emprunteur en renforçant la mise en concurrence et l’ouverture du marché. L’objectif : faciliter la souscription et la résiliation de sa couverture et permettre à l’emprunteur d’économiser sur son assurance.

Comprendre son contrat pour souscrire celui au meilleur rapport qualité/prix

L’assurance emprunteur sert à garantir un prêt immobilier mais dans quelle mesure ?

Limitée à la durée du crédit, l’assurance est une sécurité pour l’emprunteur de voir ses mensualités honorées en cas d’invalidité ou de décès, et donc de conserver son bien, mais aussi de ne pas transmettre sa dette à ses héritiers en cas de décès.

C’est également une sécurité pour l’organisme prêteur de se voir rembourser le capital restant dû et les intérêts en cas de défaillance de l’emprunteur.

Malgré son caractère facultatif aux yeux de la loi, on comprend mieux pourquoi elle est indispensable à l’obtention d’un prêt. Reste encore à comprendre ses spécificités et notamment ses termes :

  • La garantie décès-invalidité : c’est le socle obligatoire de toute assurance emprunteur. Les garanties DC-PTIA s’accompagnent souvent de l’IPT (invalidité permanente totale) et l’ITT (incapacité totale de travail). Si l’emprunteur devient invalide ou décède, l’assurance prend le relai pour solder les remboursements.
    Attention : dans le cadre de l’invalidité, vérifiez au préalable les conditions de déclenchement (âge, taux d’invalidité, exclusions de garanties…).
  • La garantie perte d’emploi : proposée la plupart du temps en option, elle assure à l’emprunteur qui perd son travail le remboursement des mensualités.
    Attention là aussi à la durée d’indemnisation et au délai de franchise, durant lequel vous n’êtes pas indemnisé.
  • La quotité : pour un emprunt à deux, il s’agit de la répartition entre co-emprunteur du capital à garantir (100% du capital doit être garanti et cela peut se faire à parts égales 50-50 ou à 100% par tête par exemple).
  • Le TAEA (Taux Effectif Annuel de l’Assurance) : c’est l’indicateur le plus fiable pour estimer le coût de l’assurance dans un prêt. Il précise celui-ci par mois, par an ou par trimestre ainsi que sur la totalité du prêt.
  • Le questionnaire santé : indispensable dans l’obtention d’un prêt, il appartient à chaque emprunteur de le remplir soigneusement et en toute honnêteté car il engage sa responsabilité.
    Le questionnaire permet à l’assureur d’estimer le risque à assurer et donc le coût de l’assurance
  • La convention AERAS : si la santé de l’emprunteur ne lui permet pas d’obtenir un crédit aux conditions habituelles, alors la banque peut lui proposer une assurance avec convention AERAS à des conditions spécifiques (généralement avec une surprime).

S’adresser au bon interlocuteur pour faire des économies

En dehors de la banque, à qui demander de garantir son prêt ?

Près de 40% des emprunteurs chercheraient une nouvelle assurance dans l’année qui suit la souscription de leur prêt immobilier. Ils se tournent en priorité vers leur assureur (34,2 %), font appel à un courtier (27,2 %) ou bien à un comparateur d’assurance de prêt comme Hyperassur (10,5 %).

Ce sont tous des professionnels de l’assurance et ce sont eux qui proposent généralement les meilleures conditions, tarifaires.

Mais pour faire jouer cette concurrence, encore faut-il savoir quels éléments comparer : c’est le but de la fiche standardisée d’information, qui dessine les contours de l’assurance liée au prêt. Dans une liste de 26 garanties, les banques doivent choisir au maximum 11 garanties générales ainsi que 4 garanties portant sur la perte d’emploi. Si l’équivalence des garanties est respectée par les offres que vous obtiendrez de la part des assureurs, vous pourrez alors demander une résiliation et changer d’assurance.

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