Si le propriétaire assure le logement lui-même
Dans le cas où le propriétaire assure son bien locatif, il inclura les frais d’assurance dans le montant de la location. 2 solutions s’offrent alors à lui :
- Le propriétaire prend la responsabilité en cas de sinistre subi par son locataire, et renonce à se retourner contre lui, principalement s’il s’agit d’incidents graves (incendie, dégât des eaux…). Il s’agit d’une clause « renonciation à recours » mentionnée dans le contrat d’assurance.
- Le propriétaire peut s’assurer également des dégâts subis par les tiers. Il souscrit dans ce cas une assurance « pour le compte de qui il appartiendra », avec abandon de recours. Ce type de contrat est idéal pour le locataire, car il n’aura rien à prendre en charge en cas de sinistre. Cependant, les assureurs refusent souvent d’assurer de la sorte les locataires saisonniers.
Si le locataire assure lui-même sa location saisonnière
Dans la plupart des cas, c’est au locataire d’assurer lui-même le bien locatif. C’est la clause
« villégiature » de son contrat d’
assurance habitation qui est prise en compte et le protègera en cas de sinistre. En principe, les garanties appliquées à son habitation principale sont transférées gratuitement au logement occasionnel.
Attention cependant, si la valeur du bien loué est supérieure à celle de l’habitation principale, le locataire doit parfois souscrire une extension de garantie payante. Aussi, la clause villégiature peut être limitée dans l’espace et dans le temps (pour une durée de trois mois, pas à l’étranger…). Il lui revient alors de bien vérifier ce qui est stipulé dans son contrat d’assurance.