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Vandalisme et dégradations durant les manifestations : quelles assurances vont couvrir ?

vandalisme manifestations

Plusieurs manifestations ont eu lieu en France ces derniers jours, avec des violences urbaines et dégradations. En cette période de tension sociale, commerces, mobilier urbain, véhicules ont été pris pour cible et se sont trouvés dégradés. En cas de dégradation ou de vandalisme, quelle assurance prend le relais ? Quel niveau de garantie pour être indemnisé ? Hyperassur décrypte les bons réflexes et les garanties nécessaires pour être dédommagé. 

Voiture vandalisée : comment être indemnisé ?

En cas de dégradation d’un véhicule pendant un mouvement social, l’assurance tous risques, qui comprend généralement le vandalisme, prendra en charge les dégâts. Pour les véhicules assurés au tiers, il faut avoir souscrit une option “vol et incendie” pour être indemnisé. Selon la couverture choisie, des franchises peuvent venir se soustraire au remboursement. 

En cas de vandalisme (pneu crevé, des rayures ou dégradations de la carrosserie, un rétroviseur arraché, un phare optique brisé, une vitre cassée, un tag sur le véhicule, un incendie), l’assuré dispose de 2 jours pour déposer plainte et avertir son assureur

La plupart du temps, une expertise sera demandée par l’assureur : le véhicule ne doit pas être remis en l’état tant que l’expert n’a pas constaté les dégâts. 

Bon à savoir : contrairement à une collision responsable, le vandalisme n’entraînera pas de malus.

Si la voiture est garée à l’extérieur, il vaut mieux anticiper et vérifier si le vandalisme est bien compris dans les garanties proposées par le contrat d’assurance” explique Julien Fillaud, Directeur Général de Hyperassur.

Professionnels : commerces et vitrines cassées, pillages, ou dégradations de terrasses, quelles garanties entrent en jeu ?

Lorsqu’un commerce est vandalisé, cela peut engendrer deux types de préjudices : 

Dans ces deux cas, comme pour les véhicules, le montant de la franchise et les jours de carence peuvent réduire le montant de l’indemnisation.

Blessure en manifestant ou victime de violences urbaines : quelles sont les couvertures existantes ?

C’est le niveau de gravité qui va déterminer la prise en charge de l’assuré. Si la victime a été blessée par un tiers identifié, elle peut se retourner contre lui et faire jouer sa responsabilité civile pour sa prise en charge. 

En cas de blessure qui engendre une hospitalisation ou des frais chez des médecins ou spécialistes, les dépenses de santé qui en résultent sont prises en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires santé. 

Si la victime se retrouve en invalidité, totale ou partielle, des assurances accident ou des garanties d’assurance décès vont pouvoir verser un capital en rapport avec le niveau d’invalidité. De même, les pertes de revenus en cas d’arrêt de travail peuvent être prises en charge par des assurances prévoyance type indemnités journalières.

A noter que si la victime s’avère être propriétaire, et qu’une incapacité de travail la contraint à ne pas pouvoir rembourser son crédit, l’assurance emprunteur pourra être sollicitée selon le niveau de garantie souscrit.

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