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La télésurveillance : un nouveau système pour sécuriser son logement

La télésurveillance pour sécuriser son logement

« Protégez ce qui compte pour vous »

« Protégez votre domicile contre les intrusions, même lorsque vous êtes chez vous »

Voici ce que l’on peut lire lorsqu’on se rend sur les sites qui proposent des systèmes de télésurveillance. Ceux-ci ne sont pas réservés aux seules entreprises, bien au contraire, ils sont de plus en plus utilisés par les particuliers. En effet près de 2 millions de foyers en sont équipés aujourd’hui, soit 1 foyer sur 10 qui protège sa maison ou son appartement de cette façon.

Qu’est-ce que la télésurveillance ?

La télésurveillance est un système qui permet de surveiller à distance des locaux, mais aussi des individus ou des phénomènes. En pratique, ce système est utilisé pour assurer la sécurité d’un logement, c’est-à-dire pour prévenir les intrusions, cambriolages, etc. dans une maison ou un appartement.

Les particuliers qui souhaitent s’équiper d’un système de télésurveillance disposent de plusieurs équipements…

Une alarme traditionnelle

Les études démontrent que dans 90% des cas, le retentissement de l’alarme fait fuir les intrus. Celle-ci se déclenche en cas d’intrusion et le propriétaire est directement contacté. À partir de ce moment, il peut constater lui-même l’intrusion (la levée de doute). Il peut ensuite contacter les forces de l’ordre si besoin ou, suivant son contrat avec la société de sécurité, laisser celle-ci se charger des vérifications nécessaires.

Une caméra de vidéosurveillance

Cet équipement est très prisé des particuliers : il permet en effet de vérifier à tout moment ce que filme la caméra. Celle-ci peut aussi être motorisée afin de couvrir une zone plus large. Il est également possible de coupler l’ensemble avec un détecteur de mouvements pour lequel les animaux de compagnie ne sont plus une contrainte. En effet, la plupart des équipements distinguent les animaux en dessous de 25 kg. En général, ces systèmes s’accompagnent d’un abonnement car, si le visionnage des images est gratuit, leur enregistrement reste payant.

Parmi ces systèmes, on retrouve également les objets connectés, comme les caméras de sécurité à reconnaissance faciale. Ces dernières sont programmées pour reconnaître les occupants de la maison. Elles n’enregistrent donc les images que si elles détectent un mouvement anormal ou si elles n’en reconnaissent pas les occupants.

Ce genre d’objet connecté fonctionne généralement par wifi et peut être relié au téléphone du propriétaire afin d’envoyer des notifications si quoi que ce soit survient. Comptez environ 200€ pour un équipement de premier prix.

Bien entendu, sécuriser son logement a un coût : a minima, il faut compter 150€ pour une installation de base. Toutefois, le coût est démultiplié pour un système plus complexe et plus évolué. Il faut alors compter plusieurs centaines d’euros.

Certains abonnements prennent ces installations totalement en charge, mais pensez à vérifier que les interventions éventuelles sont comprises. Si ce n’est pas le cas, le déplacement d’un technicien pourrait vous coûter dans les 150€ à chaque intervention.

Installer un système de télésurveillance en tant que locataire ou propriétaire

Face à l’installation d’un système de sécurité tel que la télésurveillance, locataire et propriétaires n’ont pas les mêmes obligations.

Prenons l’exemple d’une maison louée et cambriolée, dont la porte a été fracturée. Dans ce cas, le propriétaire devra prendre en charge la réparation ou le remplacement de la porte. En effet, les assurances habitation réservées aux locataires ne couvrent que l’intérieur du logement, donc ni les portes, ni les fenêtres. Mais si le propriétaire a souscrit une assurance propriétaire non occupant, il lui est possible d’être indemnisé suivant les conditions générales de son contrat.

Une assurance peut-elle exiger un système de télésurveillance ?

En règle générale, les assureurs ne peuvent pas obliger l’assuré à se munir d’un système de télésurveillance ou de sécurité. Cela peut toutefois se produire dans certains cas, notamment si l’assuré est propriétaire de nombreux biens de valeur ou s’il possède une maison luxueuse.

La consigne principale des compagnies d’assurance est : « de ne pas créer les conditions de risque ou, du moins, de les limiter ». C’est-à-dire qu’une fenêtre, même étroite, sans volet ni barreaux, est considérée comme un exemple de condition de risque.

De plus, suivant le type d’habitation, l’assureur peut avoir certaines exigences au niveau de la sécurité. Cela sera la cas par exemple si le logement se trouve dans une zone géographique considérée comme « à risque », autrement dit avec un fort taux de sinistralité.

Par exemple, dans un tel secteur, il peut être demandé à l’assuré de prévoir deux systèmes de fermetures des portes ou un système de télésurveillance. S’il y a cambriolage et que les préconisations de l’assureur n’ont pas été appliquées, l’assuré sera moins bien indemnisé par son assurance.

Comment choisir son assurance habitation ?

Pour souscrire une assurance habitation, plusieurs critères sont à prendre en compte. Votre contrat dépend avant tout de vos besoins. Mais si vous souhaitez être assuré en cas de cambriolage ou simplement d’effraction, les prix peuvent varier du simple au double. Le type de logement (maison, appartement…) et sa localisation impactent sur celui-ci.

Par exemple, pour une maison de 150m² en banlieue parisienne, le coût d’une assurance habitation avec garantie vol varie entre 339 et 647 euros. L’assurance habitation de la même habitation, mais située à Nice, sera moindre et variera entre 326 et 603 euros.

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