Les maladies bucco-dentaires chez les rongeurs domestiques
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Quels sont les principales maladies bucco-dentaires chez les rongeurs domestiques ?
Lorsque des dents, qui ne cessent de pousser, ne sont pas limées quotidiennement, elles envahissent les espaces qui ne leur sont pas destinés. Conséquence de ce défaut, la malocclusion désigne le mauvais positionnement des dents, menant à la fermeture défectueuse de la mâchoire.
En découlent de gros soucis d’alimentation dus à la difficulté de mastication rencontrée par le sujet. Les lapins, hamsters, rats et chinchillas sont malheureusement très enclins à développer une malocclusion.
En première ligne, on dénonce une nourriture et des accessoires à ronger inadaptés. L’hérédité est aussi en cause, tout comme les croisements intempestifs des animaux destinés à alimenter les animaleries en sujets toujours plus petits et plus colorés.
Comment peut-on se rendre compte d’une malocclusion ?
Le rongeur cesse de s’alimenter et de s’hydrater, car il ne parvient pas à mettre en œuvre une mastication efficace. On constate une perte de poids suite à ce refus de s’alimenter ou due à une alimentation irrégulière, car se nourrir implique pour lui des lésions dans la bouche et des douleurs. Surviennent des troubles digestifs comme des scelles molles, très inhabituelles chez les rongeurs, ou une absence de scelles. Votre rongeur salive beaucoup et bave.
Si vous êtes attentif à ces signes, vous constaterez qu’il souffre d’une malocclusion dentaire. Ses incisives supérieures viennent chevaucher ses incisives inférieures et se fixent dans sa mâchoire. Inversement, les incisives inférieures se logent dans les orbites.
Vous aurez plus de mal à détecter une malocclusion des molaires, discrètement enfouies à l’intérieur de la bouche du rongeur.
Si vous avez un doute, pratiquez quelques tests. Contrôlez la quantité de nourriture que vous lui donnez et celle qui reste après quelques heures, vérifiez le niveau d’eau. Pour diagnostiquer une déshydratation, pincez la peau de l’animal. Si le bourrelet ne se retend pas immédiatement, la peau a perdu toute son élasticité et vous devez agir vite.
Comment soigner votre rongeur ?
La première chose à faire est de vous rendre chez un vétérinaire en lui faisant part des symptômes que vous avez observés. C’est lui qui établira son diagnostic. Certains symptômes peuvent désigner une toute autre maladie, comme une stomatite par exemple qui est une infection buccale due en général à une bactérie ou à un champignon.
Lorsqu’il s’agit effectivement de malocclusion, votre vétérinaire va devoir agir sur les dents de votre animal. Pour ce faire, il va limer ses incisives et ses molaires. Ce travail s’effectue sous anesthésie générale. Il devra également traiter les symptômes afin de remettre votre rongeur sur pattes.
Afin de prévenir la malocclusion et économiser ainsi sur des soins vétérinaires conséquents, veillez à diversifier l’alimentation de votre rongeur, afin qu’il soit toujours en état de mastication, et offrez-lui des jouets en bois qu’il pourra ronger. Remplacez-les régulièrement. L’alimentation sous forme de granulés n’est pas suffisante pour user ses dents, vous devez lui proposer de véritables objets solides. En outre, si votre rongeur se promène dans votre maison, des jouets personnels lui éviteront de s’attaquer à votre mobilier.
En résumé, détectée à temps la malocclusion dentaire chez le rongeur se soigne très bien. Elle demandera certainement un acte de chirurgie mais les jours de votre animal ne sont plus en danger.
Toutefois, ces soins peuvent être coûteux (jusqu’à 400 € en additionnant consultation, chirurgie, radios, injections et médicaments) et les cas de malocclusion demanderont inévitablement des visites régulières.
Pour amortir le coût de ce traitement, il est recommandé de souscrire une assurance santé spéciale NAC qui couvre généralement les lapins, chinchillas, furets et cobayes. Les formules sont moins nombreuses que pour les chiens et chats et se caractérisent souvent par un prix unique (20 €/mois en moyenne), un taux de remboursement moyen de 80 % et un plafond annuel réduit (moins de 1000 € en général).
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