Comparez les assurances
Devis gratuit en 2 minDerrière l’acronyme NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie, se cache une multitude d’espèces plus ou moins faciles à domestiquer, mais aussi plus ou moins faciles à assurer. Si en théorie rien n’empêche un NAC de disposer d’une assurance santé, encore faut-il trouver la bonne offre.
Imaginée par les vétérinaires il y a une trentaine d’années pour désigner tous les animaux vus en consultation, autres que les chiens et les chats, le terme NAC ne désigne plus forcément des animaux originaux de nos jours. Les lapins, furets et perroquets sont désormais très courants chez les Français au point de représenter près de un animal sur dix.
Plus l’animal est courant, plus les offres sont nombreuses
Mais peut-on assurer leur santé à tous ? La réponse est oui en principe, mais non dans les faits car il y a un cruel manque d’offres pour les animaux les plus exotiques. Premièrement, si tous les assureurs spécialisés proposent des offres pour les chiens et les chats (heureusement !), on constate qu’ils ne proposent pas toujours à leur catalogue une assurance santé pour les NAC.
Et quand ils le font, ils dressent une liste des espèces concernées, une liste qui regroupe la plupart des animaux très courants dans les animaleries. Pour les autres, cela risque de se transformer en parcours du combattant. Il est entendu aussi qu’aucune compagnie n’acceptera d’assurer la santé d’un animal dont la détention est interdite en France.
Les propriétaires de lapins, furets, cobayes, chinchilla, perroquet, perruches n’auront pas de mal à trouver une assurance santé adaptée avec des premiers prix sous la barre des 10 €/mois en moyenne.
A noter que si la couverture est identique aux chiens par exemple, le plafond annuel est généralement moins élevé (rarement plus de 1000 €) et le pourcentage de remboursement atteint rarement 100 % (entre 50 et 80 % en moyenne). Bien souvent, il existe un contrat unique par espèce.
Les animaux exotiques souvent exclus
Pour les autres en revanche, les serpents, lézards, caméléons ou tout autre animal plus « exotique » il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver une assurance NAC adaptée.
Et si par chance les propriétaires en trouvent une, il se peut que celle-ci affiche un coût mensuel élevé. Deux raisons à cela : ces animaux sont généralement très fragiles et ils ne constituent pas le gros du marché donc ils sont moins intéressants pour les compagnies. A noter qu’il n’existe pas non plus à notre connaissance une assurance santé pour les poissons.
Enfin, notons que le cheval, lui, n’est pas considéré comme un animal de compagnie, toutefois les assurances santé spécialisées existent car c’est un animal très populaire et dont les frais vétérinaires peuvent être exorbitants. Pour les autres animaux dits d’élevage (type bovins et ovins), leur santé passe plutôt par la couverture professionnelle de l’éleveur.
