Vacances : comment se protéger face à la clause d’inhabitation

Clause d’inhabitation : vérifiez votre contrat multirisque habitation
La clause d’inhabitation permet en général à l’assureur de supprimer les indemnisations en cas de sinistre ou de vol avec effraction. La plupart des contrats statuent sur l’inhabitation à partir de 90 jours d’absence. Cependant, certains assureurs fixent à 30 le nombre de jours d’absence maximum. Cela peut poser problème, en particulier pendant la période estivale, moment où il n’est pas rare que votre foyer reste vide plus d’un mois. Il vous faudra alors vérifier votre contrat et contacter votre assureur si le délai ne vous convient pas, afin de savoir s’il est possible de le rallonger, moyennant augmentation des mensualités.En effet, si vous vous absentez au-delà du délai fixé par la clause d’inhabitation de votre assurance, en cas de sinistre l’assureur est en droit de vous considérer comme non assuré sur ladite période.Sachez également que selon l’article L.113-1 du Code des assurances, la clause d’inhabitation doit être prévue comme une « exclusion formelle et limitée contenue dans la police », c’est-à-dire qu’elle doit être spécifiée en caractères très apparents pour être valable et applicable. Soyez donc vigilant quant à la manière dont cette clause est présentée dans le contrat en cas de refus d’indemnisation de la part de votre assureur.Comment prouver l’inoccupation du logement ?
Est-ce l’assurance qui doit prouver votre absence ou êtes-vous en charge de prouver votre présence ? Dans le cas d’une demande de remboursement de votre part, suite à un sinistre, deux cas de figure sont possibles :- Si la clause d’inoccupation est intégrée aux conditions de la garantie vol, c’est à vous d’apporter la preuve que vous occupiez bien votre logement à la demande de l’assureur.
- Si la clause d’inoccupation est une exclusion de la garantie de vol, c’est à l’assureur de prouver que vous n’étiez pas présent chez vous pendant toute la durée réglementaire précisée dans votre contrat.