Comment limiter les risques d’amende et de contravention ?

Obtenez des tarifs sur mesure en comparant jusqu’à 150 formules : découvrez les économies qui vous attendent dès aujourd’hui !

Votre voiture actuelle Une nouvelle voiture
Devis gratuits
comparateur
4,1 sur 5
starsstarsstarsstarsstars
starsstarsstarsstarsstars
4,1 sur 5

Mieux gérer sa vitesse

L’une des amendes les plus souvent infligées est celle qui concerne les excès de vitesse. Pourtant, il est assez facile d’apprendre à la gérer et à la respecter grâce aux nombreuses applications d’aide à la conduite.

S’aider d’un régulateur de vitesse

Grâce au régulateur de vitesse, il n’est pas compliqué de maintenir une conduite écologique avec une allure régulière et la certitude de respecter la vitesse autorisée.

Le régulateur n’est pas obligatoire mais il s’avère très utile : il suffit de lui indiquer la vitesse souhaitée pour que la voiture roule en la respectant. La vitesse sera maintenue, sauf si le conducteur indique une nouvelle décision en la modifiant ou en arrêtant tout simplement le régulateur.

S’équiper d’un GPS

Avec l’arrivée des nouvelles technologies et surtout l’utilisation régulière des smartphones comme GPS, de nouvelles applications apparaissent chaque jour. Ces applications sont capables de détecter la présence de radars, de voiture de police et même de zones potentiellement à risque.

C’est Coyote qui a inventé l’avertisseur radar en 2005. La marque propose maintenant une gamme complète d’assistants à la conduite. Leurs solutions reposent sur l’échange d’informations géolocalisées qui permet à la communauté de s’alerter en temps réel des aléas de la route. Ce sont près de 5 millions d’utilisateurs qui s’échangent quotidiennement des informations sur les limitations de vitesse, les dangers temporaires et permanents, le trafic et les perturbations routières. Un bon plan pour éviter de payer des contraventions bêtement pour un excès de vitesse de 1 ou 2 km/h.

Rappelez-vous tout de même que les limitations de vitesses doivent être constamment respectées pour la sécurité de tous.

Retrait et récupération de points : évitez de perdre votre permis

Un manque de vigilance au niveau de sa vitesse et les points peuvent vite s’envoler.

Avec le système du permis à points créé en 1992 en France, la plupart des infractions au Code de la route, contraventions ou délits, entraînent une perte de points sur le permis de conduire. Il s’agit d’une sanction administrative en complément de l’amende pécuniaire. Tous les permis ont un capital initial de 12 points (ou 6 points pour les jeunes conducteurs en permis probatoire).

Lorsque vous n’avez plus de point et que votre permis est invalidé, il faut alors repasser le permis de conduire avec les coûts que cela peut engendrer.

Au lieu d’attendre l’annulation de permis, il est possible de prendre les devants et de faire un stage de récupération de points sur LegiPermis par exemple, sous 3 conditions :

  • une seule participation à un stage avec récupération de points par an ;
  • avoir un permis de conduire valide sans avoir reçu de lettre 48SI d’annulation pour un solde égal à zéro ;
  • avoir perdu des points réellement.

Le stage de récupération de points permet de récupérer 4 points. Il s’agit d’un stage de sensibilisation à la Sécurité routière organisé sur 2 jours dans un centre agréé par la préfecture.

Assurance auto et vitesse

Il existe depuis peu des assurances connectées en France, qui permettent d’effectuer un réel suivi de la conduite de l’assuré sans se baser sur des moyennes et des préjugés.

Certains assureurs offrent la possibilité au conducteur de tester sa conduite via des applications gratuites telles que Ecorouler et Youdrive.

L’assurance connectée va évaluer le comportement du conducteur pour calculer le prix des cotisations, grâce à la présence d’un boîtier embarqué placé dans le véhicule. Ce boîtier embarqué sera doté d’une carte SIM pour transmettre directement les données collectées à l’assureur : vitesse, accélération et freinage, tenue de route…

Pour l’instant ce boîtier est un choix de l’assuré, qui pourra obtenir jusqu’à 30% de remise s’il prouve sa bonne conduite.

Ce système est déjà utilisé aux Etats-Unis et Royaume-Uni, révélant une réelle envie de responsabiliser les jeunes conducteurs.

S’arrêter ou stationner en toute légalité

Hors parking privé, il est parfois difficile de trouver à se garer sans élever votre budget. Il est pourtant possible d’économiser aussi sans pour autant rendre la tâche plus rude.

Dans le cas d’un besoin régulier, il est toujours facile de louer, sous-louer, ou co-louer une place de parking à un particulier, d’autant plus qu’il existe plusieurs applications pour mettre en relation les propriétaires et les demandeurs.

S’il est nécessaire de trouver une place sûre le temps d’un voyage, il n’est pas obligatoire d’utiliser les parkings officiels des aéroports ou gares. Il est possible de localiser et de réserver un emplacement à moindre prix via différents sites web et applis et de profiter d’un parking appartenant à un particulier.

D’autres applications permettent de connaître les places disponibles au plus près de votre localisation.

Il est aussi possible de connaître par avance les zones et heures à risque, grâce aux nouvelles technologies et sites internet dédiés.

Dans quel cas et comment contester ses contraventions ?

S’il n’est pas possible d’échapper aux contraventions en demandant une indulgence, il est tout de même possible de se défendre en cas d’injustice et parfois même dans des cas très litigieux.

La première chose à savoir c’est que pour contester l’amende, mieux vaut ne pas la payer. Un paiement équivaut en effet à une validation du conducteur pour clore le dossier à la préfecture.

Pour contester l’amende, il ne faut pas dépasser les 45 jours après réception de l’avis de contravention, 30 jours dans le cas d’une amende forfaitaire et trois mois s’il s’agit d’un radar automatique.

Attention : ce délai comprend la réception du courrier recommandé du formulaire de contestation, avec les documents originaux (sans oublier d’en faire des copies au préalable).

Dans le cas d’une contestation suite à un flash, il n’est pas nécessaire de dénoncer le conducteur du véhicule, cependant il faudra payer une somme pour la consignation.

Mise à jour le
Damien Ruliere est l'auteur de cette page

D’abord journaliste spécialisé auto-moto, Damien évolue depuis 2013 dans l’univers de l’assurance.