Question d’assuré : Quelle assurance pour mon logement étudiant ?
Sarah, 20 ans, étudiante, Grenoble (38)
Bonjour, je dois emménager à 200 km de chez mes parents afin de poursuivre mes études. J’ai trouvé un petit appartement et j’aimerais savoir si je suis obligé de l’assurer ? Et si oui, à quoi je dois être attentive ?La réponse d’expert de Hyperassur
L’assurance de son logement, voilà une des nombreuses dépenses auxquelles doivent se soumettre les étudiants au moment de la rentrée. Leur budget étant serré la plupart du temps, tous commencent par se poser la question de l’obligation ou non de posséder une assurance habitation :
- Si le logement loué est meublé, alors l’assurance n’est pas obligatoire…en théorie. En effet pour qu’un dossier soit accepté par le propriétaire ou l’agence, l’assurance fait souvent partie des conditions préalables. Elle est en plus vivement conseillée, car sans assurance ce serait au locataire d’indemniser sur ses fonds propres le propriétaire pour un éventuel sinistre. Idem pour les voisins qui pourraient en être les victimes.
- Si le logement loué n’est pas meublé, alors le locataire est tenu légalement de souscrire à un contrat multirisques habitation. La signature du bail n’est d’ailleurs pas possible sans un justificatif d’assurance. Ce même justificatif vous sera réclamé à chaque date anniversaire du bail si vous souhaitez rester dans le logement plus d’un an. En son absence, le propriétaire serait en droit de résilier le bail pour défaut d’assurance.
- Cas plus rare, si le logement est la propriété de l’étudiant, alors ce dernier n’est pas tenu par la loi de souscrire à une assurance habitation. Mais là encore l’assurance est vivement recommandée car on pourrait exiger de lui l’indemnisation d’un sinistre qui occasionnerait des dommages chez un voisin par exemple.
Quelle assurance pour une colocation ?
Si comme un tiers des 18/24 ans vous envisagez la colocation (chiffres Guy Hoquet), il faudra vous souvenir que l’assurance est obligatoire, notamment contre les risques locatifs collectifs. S’il faut au moins qu’un des colocataires puisse présenter une attestation d’assurance, dans la pratique les dossiers acceptés sont ceux où tous les habitants sont couverts. Sur ce point, plusieurs cas de figure sont possibles :- chaque colocataire souscrit à son propre contrat (inégalité de protection entre les habitants, solution peu économique)
- tous les colocataires sont inscrits sur un seul contrat (protection homogène des habitants, solution la plus économique)
- le propriétaire impose son propre contrat et chaque colocataire le rembourse en fonction de sa quote-part (le logement est certainement bien protégé efficacement, mais qu’en est-il des biens des colocataires ? choix et donc prix imposé !)