Acheter une voiture d’occasion : nos conseils pour éviter les pièges

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Avec plus de 5,6 millions de véhicules vendus en 2016, le marché de l’automobile d’occasion ne s’est jamais aussi bien porté. A titre de comparaison, il se vend à peine plus de 2 millions de voitures neuves en une année. Pour autant, s’il permet souvent de faire une belle affaire, l’acte d’achat ne doit pas être pris à la légère car déceptions et arnaques ne sont pas rares non plus. Inspection, essai, identité, paiement : pour bien acheter, le respect de quelques règles de base s’impose.

Acheter une occasion à un professionnel ou à particulier ?

Ça y est ! Vous avez déniché l’occasion parfaite. Il faut dire qu’entre internet, la presse et les professionnels locaux, les annonces ne manquent pas.

Justement, acheter à un particulier ou à un professionnel n’est déjà pas un choix anodin.

Si ce dernier vend généralement les véhicules plus chers, il propose également des services qu’il est moins évident d’offrir pour un particulier, tels une garantie ou un financement, par exemple. Le professionnel est également soumis à des devoirs et des obligations qui n’incombent pas au particulier (traçabilité du véhicule, affichage réglementaire, etc.).

Les points à vérifier

Une fois le vendeur contacté et le rendez-vous pris pour une visite, ne négligez pas la première inspection visuelle.
Si le vendeur semble vouloir vous presser, peut-être est-ce parce qu’il a des choses à cacher. À la main et à l’œil, en faisant jouer la lumière, recherchez d’éventuelles traces de réparation sur la carrosserie. Une voiture refaite n’est pas un problème, mais le vendeur doit pouvoir l’expliquer et présenter des factures.

Sur un véhicule un peu ancien, n’hésitez pas à mettre un genou à terre et à inspecter les soubassements en quête de corrosion. Avant de passer à l’intérieur, soulevez le capot et recherchez le numéro de série du véhicule (il est de plus en plus souvent visible dans un angle inférieur du pare-brise). S’il ne correspond pas à celui de la carte grise ou s’il semble maquillé, passez votre chemin.

Vérifiez l’état des pneus et de l’éventuelle roue de secours (elles sont de plus en plus remplacées par des kits anti-crevaison) en regardant les témoins d’usure et en décryptant le DOT qui renseigne sur leur âge.

Pour jauger de l’état de la suspension, appliquez une pression franche vers le bas au niveau des amortisseurs. Si la voiture semble rebondir, ils sont bons à changer. Bien sûr, sur les véhicules de plus de quatre ans, le contrôle technique vous renseignera sur l’état général de l’auto.

Inspection intérieure et essai sont indispensables

Passez à présent à l’intérieur. Vérifiez l’état des ceintures de sécurité et jaugez à l’œil de la compatibilité de l’âge, du kilométrage affiché de de l’état d’usure de la sellerie, des tapis de sol et du pédalier. Un faible kilométrage et un siège conducteur défoncé ou un pédalier exagérément usé, c’est le signe d’un compteur truqué.
Confrontez aussi le kilométrage au carnet d’entretien de la voiture. Le vendeur ne peut pas vous le fournir ? Fuyez!

Tout semble bon ? Il est temps de passer à l’essai routier. Là encore, si le vendeur cherche à l’éviter ou cherche un prétexte pour ne faire que le tour du pâté de maison, laissez tomber. Pour évaluer les performances et l’état du véhicule, il faut idéalement pouvoir enchaîner plusieurs types de routes. N’hésitez pas à lâcher le volant pour déceler un éventuel défaut dans le train avant.


Papiers s’il vous plait !

Une fois toutes ces épreuves passées, la transaction reste à faire. Jusqu’à 1000 euros, vous pouvez régler en liquide. Au-delà, la loi l’interdit.
Il vous reste donc le chèque de banque, le virement ou encore la carte bancaire (dans le cas d’un professionnel). Il existe également maintenant des organismes qui, tel Depopass, jouent le rôle de tiers de confiance pour sécuriser à la fois l’achat et la vente. Après récupération des fonds, ils se chargeront de vérifier les identités et procèderont au versement des fonds.

Attention aux situations administratives complexes

Mais si vous optez pour une transaction de la main à la main, avant d’en arriver au règlement, assurez-vous de vous faire remettre l’ensemble des documents dont vous aurez besoin pour établir votre certificat d’immatriculation.

Pour l’achat à un particulier, vérifiez si l’identité du vendeur est bien celle du titulaire de la carte grise. Après avoir rempli le formulaire de vente en trois exemplaires (CERFA 13754*02, disponible gratuitement en ligne), le vendeur doit aussi vous remettre le certificat de situation administrative (aussi appelé certificat de non gage) daté de moins d’un mois et de l’éventuel contrôle technique mentionné plus haut, lequel doit dater de moins de six mois.

N’oubliez pas non plus de vous faire remettre les éventuelles cartes codées (autoradio, etc), les douilles pour d’éventuels écrous anti-vol, l’ensemble des clés et tous ce qui peut être nécessaire pour faciliter l’entretien. Bonne route !

Mise à jour le
Emilie Rapoport est l'auteur de cette page

Rédactrice depuis plusieurs années, Emilie a développé une expertise en assurance, notamment auto et santé.